Voilà une soirée qu’on n’aurait osé rêver… et qui s’annonce pourtant comme une évidence. Un choc électrique entre deux mondes. D’un côté, Get The Blessing, quatuor britannique issu de la scène de Bristol, mêle jazz, rock et improvisation avec une liberté de ton rare. De l’autre, Mario Batkovic, accordéoniste suisse d’origine bosnienne, façonne une musique hypnotique et physique, sans effets ni tricherie.
Get The Blessing, c’est le jazz rock britannique dans ce qu’il a de plus vivant. Avec la rythmique de Portishead en toile de fond — Jim Barr à la basse, Clive Deamer à la batterie —, le groupe balance entre énergie brute et lyrisme débridé, porté par le saxophone de Jake McMurchie et la trompette de Pete Judge. Chaque concert est un terrain de jeu. On y retrouve les influences d’Ornette Coleman, des fulgurances électriques, et cette énergie brute propre aux musiciens qui aiment se réinventer à chaque concert.
Mario Batkovic, lui, n’a besoin que d’un accordéon. Seul sur scène, il explore et crée une matière sonore dense, envoûtante. Une musique singulière, saluée bien au-delà des cercles expérimentaux.
Musicien inclassable, plusieurs fois récompensé, il construit une œuvre à part, riche et habitée.
Il joue avec les nerfs, les silences, les respirations. Et tout à coup, ça
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Voilà une soirée qu’on n’aurait osé rêver… et qui s’annonce pourtant comme une évidence. Un choc électrique entre deux mondes. D’un côté, Get The Blessing, quatuor britannique issu de la scène de Bristol, mêle jazz, rock et improvisation avec une liberté de ton rare. De l’autre, Mario Batkovic, accordéoniste suisse d’origine bosnienne, façonne une musique hypnotique et physique, sans effets ni tricherie.
Get The Blessing, c’est le jazz rock britannique dans ce qu’il a de plus vivant. Avec la rythmique de Portishead en toile de fond — Jim Barr à la basse, Clive Deamer à la batterie —, le groupe balance entre énergie brute et lyrisme débridé, porté par le saxophone de Jake McMurchie et la trompette de Pete Judge. Chaque concert est un terrain de jeu. On y retrouve les influences d’Ornette Coleman, des fulgurances électriques, et cette énergie brute propre aux musiciens qui aiment se réinventer à chaque concert.
Mario Batkovic, lui, n’a besoin que d’un accordéon. Seul sur scène, il explore et crée une matière sonore dense, envoûtante. Une musique singulière, saluée bien au-delà des cercles expérimentaux.
Musicien inclassable, plusieurs fois récompensé, il construit une œuvre à part, riche et habitée.
Il joue avec les nerfs, les silences, les respirations. Et tout à coup, ça chavire. Sa musique ne cherche pas à séduire, elle s’impose.
Ce soir-là, ils seront ensemble. Le genre de moment rare où les trajectoires se croisent, et où l’on sent que quelque chose de mémorable va se dérouler.
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