Cent ans après, que reste-t-il de ces mots d’amour ?
Antonin a tout juste vingt-cinq ans. Il n’a encore rien publié, c’est un jeune poète du sud de la France. Génica, elle, a vingt-quatre ans, elle a traversé l’Europe en ruine depuis sa Roumanie natale, fuyant son destin de femme à marier. Elle sera son grand amour ou, tout du moins, la seule relation dont témoigne la correspondance du jeune poète.
Cette correspondance amoureuse, tantôt sublime, tantôt déchirante, est le vivant témoignage d’une passion, tout autant que celui de la descente aux enfers d’une des figures les plus complexes des avant-gardes françaises du XXe siècle.
Texte :
d’après les lettres d’Antonin Artaud
à Génica Athanasiou
Mise en scène :
Daniela Morina Pelaggi
Jeu :
Daniela Morina Pelaggi
Regard extérieur à la reprise
et collaboration artistique :
Piera Bellato
Lumières / régie :
Claire Firmann / Fadri Pinosch
Sons / Vidéos
Romain Aweduti / Robert Nortik