Alice a 9 ans. Après s’être disputés pendant des mois, ses parents ne se parlent quasiment plus. Alice a l’impression de vivre dans un aquarium, avec des carpes qui se frôlent sans se regarder. Elle navigue entre les informations qu’elle perçoit, celles qu’elle comprend et celles qu’elle réinterprète à travers son imaginaire.
Heureusement qu’elle peut compter sur Papy-Quenottes qui sait écouter les histoires des autres sans les juger et parfois prodiguer des bons conseils. Il lui donnera la force de puiser des ressources en elle. Une immersion dans la tête d’une enfant qui vit le divorce de ses parents.
Le décor principal du spectacle est la tête de la petite fille. Les éléments de la scénographie évoquent l’intérieur d’un cerveau, avec des structures organiques, des tunnels, des passages secrets et des espaces où les émotions prennent forme. Au cours du spectacle, nous voyagerons dans le corps, vers le cœur pour découvrir si c’est vraiment ce gros muscle qui abrite les émotions.
Les personnages de l’histoire : Alice, notre héroïne ainsi que ses parents, le grand-père, ses profs ou camarades ne sont incarnés que par des voix off. Encore une fois la Compagnie de l’Efrangeté nous captive avec sa scénographie originale.