Né à Château-d’Œx en 1977, Michael Rampa découvre tôt l’art de Giotto, Turner et Balthus. Ce dernier, qu’il rencontre fin 1998, soutient que la peinture ne s’apprend pas dans les écoles. Michael Rampa l’écoute et se forme en autodidacte.
À travers ses portraits-paysages, l'artiste explore les notions de rôle, d'identité, de temps, de mémoire, de spiritualité. Ses compositions, à la fois classiques et contemporaines, mêlent tradition (nombre d’or, équilibre des forces et de la lumière) et expérimentation. Une tension dans le choix des couleurs, la recherche d’harmonies inattendues dans les contraires font naître des scènes tout à la fois intenses et contemplatives .
Il fait souvent poser individuellement des amis ou proches, parfois lui-même aussi, pour des dessins préparatoires qu’il réunit dans ses tableaux. La séance de pose permet de penser le portrait comme indice d’un temps qui nous échappe et qu’on aimerait figer. Le cadre de la toile délimite l’espace de la composition, on est alors dans un temps-lieu unique où les corps deviennent paysages, les volumes disparaissent, créant une sorte d'unité entre l'homme et la nature omniprésente.
Michael Rampa ne cherche pas à raconter le monde contemporain ou à représenter des scènes déjà vues ou vécues, sa
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Né à Château-d’Œx en 1977, Michael Rampa découvre tôt l’art de Giotto, Turner et Balthus. Ce dernier, qu’il rencontre fin 1998, soutient que la peinture ne s’apprend pas dans les écoles. Michael Rampa l’écoute et se forme en autodidacte.
À travers ses portraits-paysages, l'artiste explore les notions de rôle, d'identité, de temps, de mémoire, de spiritualité. Ses compositions, à la fois classiques et contemporaines, mêlent tradition (nombre d’or, équilibre des forces et de la lumière) et expérimentation. Une tension dans le choix des couleurs, la recherche d’harmonies inattendues dans les contraires font naître des scènes tout à la fois intenses et contemplatives .
Il fait souvent poser individuellement des amis ou proches, parfois lui-même aussi, pour des dessins préparatoires qu’il réunit dans ses tableaux. La séance de pose permet de penser le portrait comme indice d’un temps qui nous échappe et qu’on aimerait figer. Le cadre de la toile délimite l’espace de la composition, on est alors dans un temps-lieu unique où les corps deviennent paysages, les volumes disparaissent, créant une sorte d'unité entre l'homme et la nature omniprésente.
Michael Rampa ne cherche pas à raconter le monde contemporain ou à représenter des scènes déjà vues ou vécues, sa narration évoque plutôt la notion du “care”, du soin et de l’attention apportée à l’autre. Son travail est nourri de spiritualité, la virtuosité semble s’effacer au profit d’une composition où tout prend sens, même le détail le plus infime. Peindre devient un acte poétique qui incarne la fragilité humaine. et suscite chez le regardeur des émotions tour à tour mélancoliques, graves ou sereines.
Vernissage le 6 septembre à 18h
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